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Les Jonot, une famille de Laitiers en gros

Au milieu du XIXème siècle, 2 frères (Félix Isidore et Jean Baptiste Eugène Jonot) installés dans la région de Mantes-la-Jolie, se lancent dans le métier de laitier en gros.

Le premier, laitier à Neauphlette, donne naissance à 6 garçons (dont mon arrière grand-père) qui seront pratiquement tous laitiers (Auffreville, Bréval, Corbeil-Essonnes, Malesherbes, Trois-Moulins…). 3 d´entre eux disparaîtront en 1914, dont 2 de la guerre.

Le second, laitier en gros, sera directeur de plusieurs établissements : Saint-Siméon (S.-&-M.), Fleury (Oise). Il donnera naissance à un garçon, Albert, et une fille, Victorine mariée à Auguste Cayron, qui seront à l´origine de “ la Laiterie de la Brie (S Jonot & Cie, Jonot & Cayron, Jonot, Benech, Blot & Cie...) ”, dont celle de Leudon Maison-Rouge (S.-&-M.). Albert est Président du Syndicat Parisien des Laiteries en Gros, officier de la Légion d'Honneur. Plusieurs descendants, du côté de sa femme, seront aussi laitiers : Duvernay, Triforiot... Cette branche aura un rôle important dans la Laiterie des Fermiers Réunis, qui deviendra plus tard SAFR (Société Anonyme des Fermiers Réunis). Le gendre d'Albert, Edouard Castanier, sera Président du Conseil d'Administration de cette société.

Mon ascendance Jonot

A 24 ans, mon arrière grand-père, Louis Alexandre Jonot, est déjà laitier à Paris quand il est embauché par la “ Société Civile des Cultivateurs de La Villeneuve-en-Chevrie ”.

C´est en livrant le lait dans une de ces boutiques (tenue par M. et Mme Gault, 16ème arrondissement) qu´il fera la connaissance d´une employée, originaire du Jura, qui deviendra sa femme en octobre 1900.

La famille Jonot, qui s´est agrandie de 3 enfants (Louise, Henriette et René), s´installera 56 rue de La Rochefoucauld (Paris) et reprendra le fond de commerce “ beurre, œufs, lait ” créé par M. et Mme Triforiot (des cousins par alliance).
Les inondations de 1910 ayant apporté avec elles des maladies respiratoires, le médecin recommande à mon arrière-grand-mère de quitter Paris pour un air plus sain. Ils revendent leur commerce fin 1910 à M. et Mme Deschamps et recherchent une laiterie. Ils s´installeront finalement à la laiterie de Trois-Moulins (Rubelles près de Melun) en 1912, succédant aux frères Mollereau, à Henry de Monfreid et à Paul Leclère. Ils la feront fonctionner jusque vers 1960.
On remarquera que ce sont ces mêmes inondations qui ont été une des cause du départ d'Henri de Monfreid.

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