retour Accueil Henri de Monfreid à Trois-Moulins (1909-1910)

Henri de Monfreid en 1910
Henri (1910)
Après cet épisode à Fécamp, Henri aurait souhaité devenir « Capitaine au long cours ». Pour cela il aurait dû suivre une formation, cela lui aurait demandé des moyens financiers qu'il n'avait probablement pas, surtout s'il voulait armer un navire.

C'est son ami, Aloïs Korn, qui le conseille pour la suite de ses activités. Ce dernier a son nom dans l'histoire de l'automobile : avec Georges Latil, inventeur du cardan, ils imaginent un avant-train (ou train avant) autonome qui peut se monter sur des voitures à chevaux. Il suffit d'enlever le cheval et les brancards pour transformer une charrette en véhicule automobile. Ils créent la société Avant-Train-Latil qui commercialise des véhicules utilisant cet essieu moteur.

Quelques années auparavant, la société Maggi avait chargé Henri de motoriser ses véhicules. Il s'était tourné vers la société Avant-Train-Latil et c'est de cette époque que date l'amitié entre les deux hommes.

Korn le fait renoncer à son projet de navigation. Il lui parle d'une laiterie où les propriétaires, les frères Mollereau, ont fait fortune en quelques années : la Laiterie de Trois-Moulins, près de Melun.

Trois-Moulins est un village, un écart, à cheval sur trois communes : Maincy, Melun et Rubelles.

La Laiterie de Trois-Moulins a été créée vers 1889 par les frères Mollereau. À cette époque, le Moulin du Roi est encore en activité. En 1897, après l'arrêt du moulin, ils s'y installent avec leurs épouses et plusieurs employés et obtiennent un diplôme d'honneur pour leur spécialité de fromage crème. En 1909, ils décident de vendre leur entreprise pour se consacrer à d'autres activités.

Comment Korn les a t'il connus ? On a peut-être l'explication avec la photo d'un camion automobile, trouvée à Trois-Moulins. Ce dernier est marqué Mollereau frères et, sur un moyeu de roue, on distingue l'inscription Latil. Ce camion pourrait être un Avant-Train Latil, fabriqué vers 1906.

Henri vient voir la laiterie. Un des frères Mollereau lui fait miroiter des résultats intéressants. Henri, qui connaît le métier, accepte l'offre et rachète la société, sans les murs qui restent loués à l'ancien meunier. Henri, Lucie sa compagne, et leurs deux enfants, Lucien (huit ans) et Marcel (trois ans), s'installent dans l'ancien moulin, ainsi que François, un employé de Fécamp qui les a suivis.

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Publicité Mollereau frères, H. de Monfreid successeur,
au dos de la carte postale ancienne, ci-dessous.
© collection Lucien V.
Si nous n'avons pas l'acte de vente, nous en avons un extrait inclus dans un acte de la famille Mollereau1 :

« ... Monfreid laitier et madame Lucie Victoire Dauvergne, son épouse, demeurant ensemble à Fécamp, Seine Inférieure, quai Guy de Maupassant, 104, au greffe du tribunal de commerce de Melun, Numéro 117 le onze octobre mil neuf cent neuf en vertu de l'acte sous signatures privées sus-énoncé du vingt sept septembre mil neuf cent neuf, pour sûreté d'une somme principale de dix sept mille francs montant du prix de vente du fonds de commerce consentie par MM. Mollereau à M. et Made de Monfreid au terme de l'acte sous signatures privées... ».

Henry de Monfreid nous raconte cette période dans son livre « l'Escalade »2, dont voici quelques extraits :

« La laiterie de Trois-Moulins, joli nom qui me plut comme une parure, était une ancienne ferme, agréablement située au bord d'une petite rivière, un ruisseau plutôt, coulant paresseusement en capricieux méandres à travers les prairies sous les bosquets de noisetiers et de trembles.
À trois kilomètres à peine de Melun, on ignorait la ville derrière les petites collines qui en masquaient les faubourgs. »

« Les bâtiments, en forme de fer à cheval, entouraient une cour où s'ouvraient les écuries et un hangar aménagé à usage de laiterie. »

« Le matériel comprenait deux voitures de ramassage, des laitières à deux roues pareilles à celles de la S.L.M. [Société Laitière Maggi], et deux tapissières dites gervaises pour les livraisons en ville. »

« Le matin, dès trois heures, en toutes saisons, par tous les temps, les deux hommes partaient chacun sur une voiture ramasser le lait des fermes isolées dans ces plaines sinistres, écorchées de labours où quelques arbres isolés, vestiges de la forêt détruite, agitent leurs branches noires dans l'aigre bise d'hiver.
Dans la nuit glaciale, empestée de gadoue et d'engrais, sous le ciel bas qui répand son crachin, les voitures s'en vont au trot résigné du cheval. Sur son siège, emmailloté de couvertures, l'homme somnole à la cadence des grelots. Accablé de fatigue, engourdi de froid, baissant la tête sous les bourrasques de neige, il laisse aller son cheval qui sait son chemin par habitude et s'arrête devant la ferme.
Le laitier descend, tout congestionné, les mains gourdes dans les moufles de peau de mouton. Il doit trouver le mot aimable pour son client, répéter les mêmes propos, puis, quand il a chargé ses pots de lait, il repart sur la route boueuse. L'aube blanchit à peine quand il est de retour. »

« Les deux hommes, après avoir échangé la blouse contre le tablier à bavette, repartent pour la tournée de ville, au grand trot cette fois, car malgré toute la hâte, on est toujours en retard et le client ne doit pas attendre. Il veut son chocolat à huit heures, sans se demander comment le lait lui arrive ainsi à domicile, totalement ignorant de l'effort qu'il a coûté.
Quand les tapissières arrivent en ville la trompette fait « tu-tu-tu » et le client sort sur sa porte. Il faut lui montrer un visage souriant, comme si l'on sortait frais et dispos de son lit, et plaisanter avec chacun selon son humeur et son goût. »

Carte postale laiterie de Trois-Moulins
Carte postale ancienne de la Laiterie Mollereau frères, H. de Monfreid successeur.
© collections Lucien V. & Archives Jonot
Henri de Monfreid, laitier à Trois-Moulins
Zoom sur Henri de Monfreid en laitier.
Lucie Dauvergne, laitière à Trois-Moulins
Zoom sur Lucie Dauvergne.

Cette carte postale ancienne (au centre), malgré la légende, représente Henri (à gauche) et Lucie (à droite) en laitiers. Il s'agit en fait d'une mise en scène publicitaire. Le pré et les vaches qui servent de décor sont à Trois-Moulins, les personnages sont des employés du château voisin. Henri n'a pas changé le nom Mollereau Frères pour conserver la clientèle, il a ajouté H. de Monfreid successeur (voir le verso de la carte, au-dessus).


Une fois installé, les choses ne se passent pas comme il avait prévu :

« je dus embaucher un charretier pour faire une des tournées de ramassage du matin, François faisant l'autre. Malgré cette adjonction de personnel, je menais une vie de forçat. Plus une minute de loisir. La maladie même m'était interdite. Il fallait marcher quand même, être toujours ponctuel sous peine de perdre la clientèle et ruiner cette affaire que j'avais payée de la presque totalité de ma fortune.
Le client ne peut admettre que le boulanger ou le laitier ne passent point à l'heure habituelle. Ils leur paraissent liés aux phénomènes périodiques et inéluctables comme la succession des jours.
Lucie faisait une tournée en ville et moi l'autre. Je n'osais penser à ce qu'il adviendrait si l'un de nous tombait malade. »

Un article de journal de l'époque, à la rubrique faits-divers, montre bien qu'Henri participait lui-même à ces tournées.

Rubelles : un chargement de Lait dans un fossé.

Mercredi dernier (17 nov. 1909), vers trois heures du soir, M. Monfried, successeur de M. Mollereau, laitier à Trois-Moulins, revenait de Fouju avec sa voiture chargée de 200 litres de lait.
À son arrivée près de la bifurcation des routes de Champeaux et de Verneuil, son cheval prit peur d'une automobile qui passait en grande vitesse, s'emballa et dans un écart, renversa la voiture dans le fossé.
Le conducteur en a été quitte pour se relever avec une légère contusion et son cheval avec une écorchure sans gravité, mais hélas, du liquide crémeux, il ne restait pas une goutte dans les récipients, il se répandait en un long ruisseau dans le fossé.
Ce soir-là, bon nombre de clients n'ont pas eu leur provision de lait, mais M. Monfried avait du moins fait tout son possible pour les prévenir de l'incident qui lui cause un préjudice d'environ 50 francs.
Le chauffeur de l'automobile, dont le numéro n'a pu être relevé, a continué sa route sans s'occuper de l'accident dont il était cependant la cause, et qui aurait pu coûter la vie au laitier.

Si Henri parle peu de son père pendant cette période, les agendas de George-Daniel3 nous apprennent qu'il n'est jamais loin : à la moindre inquiétude, il accourt, ou reste en contact par téléphone ou par courrier.

« 5 janvier 1910 : Korn se fait du souci pour Henri qui fait de mauvaises affaires à cause des embarras que sa femme lui cause. Je décide d'aller à Melun l'après-midi... je pars pour Melun où j'arrive chez Henri à 4h moins quelques minutes. Je le trouve en train d'organiser la tournée du soir. Mais il envoie Lucie et son personnel pour commencer la livraison pour causer avec moi jusqu'à 5h. Il est très embêté et finit par convenir que la femme est un boulet impossible à traîner. Je le prends dans mon tacot et le dépose dans Melun puis je file vers Lieusaint... »

Voici ce qu'en dit Henri : « Chez moi, c'était l'enfer. Lucie tournait à la mégère par un début d'obésité avec une humeur de plus en plus acariâtre à mesure que les soucis remplaçaient les illusions. Reproches, disputes, violences avaient peu à peu engendré la haine et insinué la méfiance. »

Un événement imprévu survint avec l'apparition de la comète de Halley :

Crue de 1910, rue de Trois-Moulins
Crue de 1910 dans les rues de Melun (rue de Trois-Moulins).
© collection Lucien V.
« Pour l'instant, la comète semblait n'avoir apporté que désastres : la Seine débordée avait submergé Melun. D'abord je passais quand même avec de l'eau jusqu'aux moyeux, mais il fallut bientôt y renoncer ; seules les barques pouvaient ravitailler les habitants réfugiés au premier étage. Quand le fleuve rentra dans son lit, j'avais perdu la majeure partie de mes clients, un concurrent mieux placé ayant réussi à les fournir par un service nautique. »

Ce que dit son père : « 20 janvier : je prends le train pour Melun et m'achemine vers Trois-Moulins. La route est inondée et je dois faire un détour par le haut de la colline. Je trouve Henri en train de préparer son lait et passe l'après-midi avec lui. Il me ramène à Melun dans sa voiture, en livrant son lait et je prends le train.

5 février : (Henri est venu voir son père à Paris) comme le temps est beau, je décide de l'accompagner avec Agnès à Melun afin de voir les inondations. Les trains ne marchent pas tous et nous partons très tard. Nous arrivons à Melun après 5h. Et quand il s'agit de rentrer avec Agnès, nous n'avons un train qu'à 6h ¾ qui nous débarque à Paris à 9h. »

En février, Aloïs Korn et George-Daniel vont plusieurs fois voir Henri à Melun, avec le « tacot » du père. Mi-mars, Henri empruntera même ce véhicule pour faire des tournées. Henri se décidera finalement à se motoriser :

« Après l'inondation de Melun, Korn m'avait fait acheter d'occasion une grosse voiture Girardot et Voigt, modèle 1906, quatre cylindres, vingt-cinq chevaux, qu'il transforma en camion de ramassage. Ce perfectionnement me permettait de réduire mes deux tournées de campagne en une seule. »

Ce que disent les carnets : « 16 mars : Henri est à la maison. Il est venu avec un gros châssis Charron dont il doit faire un camion. Il me propose de dîner de bonne heure et de m'emmener à Melun, afin que je ramène demain mon tacot. Couche à Trois-Moulins. »

« 17 mars : je passe avec Henri la matinée à Melun chez les Mollereau. Nous déjeunons vers 11h ½ et vers 1h ½ je suis en route sur mon tacot pour Corbeil, voulant éviter empierrement à Lieusaint. »

C'est lors de ce passage chez son père qu'Henri rencontrera pour la première fois Armgart Freudenfeld qui, plus tard, deviendra sa femme.

bande de petit suisse Henri de Monfreid
marque de produits laitiers
« Henri de Monfreid »
(papier protecteur de « petit suisse »)
© archives Jonot
Un dernier événement viendra frapper le coup final : Henri achète une chèvre à un chevrier de passage. Il a l'imprudence de boire son lait, avant qu'elle ne mette bas d'un chevreau mort-né. Il contracte ainsi, sans le savoir, la fièvre de Malte.

« Environ quinze jours après, je dus me mettre au lit en proie à un violent accès de fièvre précédé de frissons, et pensai aussitôt au paludisme. Le lendemain j'étais mieux mais tout courbatu et chancelant. Je dus me faire violence pour reprendre mon inexorable travail. Au retour de ma tournée, la fièvre reprit. Je recourus à la quinine et continuai, tout frissonnant, la tête lourde, à assurer mes tournées. »

Découragé, il décide d'arrêter les frais et c'est son ami Korn qui lui trouvera un successeur.

« Je signai donc l'acte de vente et mes acheteurs entrèrent aussitôt en fonction. Je leur devais un mois de collaboration pour les initier, mais en raison de mon état de santé, ils acceptèrent la seule collaboration de Lucie et de François. Je m'étais ainsi rendu immédiatement libre pour réaliser l'évasion, la fuite qui allait me mettre hors d'atteinte d'un retour du passé.
J'avais conservé la propriété du camion pour me permettre de transporter une partie de mes meubles chez Korn à Levallois et le reste à Saint-Clément par chemin de fer. »

En juillet 1910, Henri quitte définitivement Trois-Moulins en compagnie de ses deux enfants, Lucien et Marcel. Il part rejoindre son père, dans les Pyrénées, se séparant définitivement de Lucie, sa compagne.

Henri restera plusieurs mois, très malade, avant que les spécialistes ne comprennent la maladie : la fièvre de Malte. Après une période de convalescence, il prendra la décision de partir pour l'Afrique. C'est à ce moment que commencera sa vie d'aventurier. Cet épisode a fait l'objet d'un téléfilm, sur Arte, diffusé en 2006 : « Lettres de la mer Rouge »4.

Dans les lettres à son père, envoyées d'Afrique5, on trouve quelques allusions à cette période :

Deder, avril 1912 
« Et puis c'est un peu la vie d'aventures, cela ne me déplaît pas. Je ne pourrais plus vivre ces existences fades et monotones comme des champs de betteraves que nous devons mener en Europe. C'est bien malheureux pour moi d'avoir pareil caractère et je crois que depuis ma fièvre de Malte je suis devenu un peu brak et risque tout. Oh Trois Moulins, St-Omer6 !!… Le Caïffa7 !!!… La femme Coeuret8 !!!… Comment ai-je pu, mon Dieu ! Mais s'il fallait recommencer, j'aimerais mieux claquer sur le champ.
Enfin laissons ces agréables souvenirs des cul-terreuses époques. »

Djibouti, décembre 1912
«  Je te remercie des journaux qui viennent d'arriver car je ne te cache pas que, par moments, le caphar [sic] me travaille q.q. peu. Certes le souvenir des rues de Melun, des Trois-Moulins, etc. n'est pas riant. Mais y a t'il des choses bonnes dans la vie ? »

Deder, janvier 1913
« Ensuite j'ai fort à faire. Tu te souviens de mes loisirs de Trois-Moulins ? C'est à peu près kif-kif ici. Le cadre est changé, les indigènes aussi, mais je suis aussi peu libre et je me livre à des besognes qui n'ont rien d'héroïque. »

Commémoration Henri de Monfreid, juin 2010
Commémoration juin 2010 :
Agnès au centre, Vincent à gauche.
© Lucien Varlet
On peut dire que c'est grâce à cet échec à Trois-Moulins qu'Henri est parti vivre ses aventures et qui lui amèneront la célébrité.

Les enfants seront mis en pension sous la responsabilité de celle qui, en 1913, deviendra la femme d'Henri, Armgart Freudenfeld, une amie de son père, originaire de Lorraine.

Lucien rejoindra son père à Djibouti. Malheureusement, il se noiera accidentellement en mer Rouge à l'âge de 20 ans.

Marcel suivra aussi Armgart et leurs enfants : Amélie, Gisèle et Daniel, en mer Rouge. Il s'installera plus tard en Indochine et deviendra concessionnaire Citroën dans une grande ville du Vietnam, Nha Trang. Après les événements d'Indochine , Il reprendra la cartonnerie Belfils, à Paris, que sa tante Agnès (demi-soeur d'Henri) a hérité de sa mère. Il décédera un peu avant son père, en 1970.

J'ai fait quelques recherches sur Lucie : après Trois-Moulins, elle part habiter à Levallois-Perret, où elle aurait dû retrouver Henri et leurs enfants. Elle se mariera en 1911 avec un dénommé Coeuret. Elle reconnaîtra Marcel, qui avait été déclaré par son père, et essaiera de récupérer ses enfants, mais sans succès. Elle divorcera en 1914. Elle partira vivre à Casablanca où elle se remariera avec un gardien de phare, Maximilien Bertrand, en 1930. Elle aura l'occasion de voir ses petits-enfants, en France, avant son décès en 1950.

Si leur nom n'est pas cité dans les livres, les repreneurs de la laiterie sont Paul Leclère et sa femme.

C'est en fait le père d'Henri qui viendra à Melun fin septembre / début octobre 1910 régler les affaires de la vente.

Je ne crois pas que le passage des Leclère ait été un succès. Ils ne resteront que deux ans à Trois-Moulins avant de revendre aux Jonot, en juillet 1912. Louis Jonot, mon arrière-grand-père, est mort à la guerre de 14 / 18, mais la laiterie continuera de fonctionner jusqu'en 1960, dirigée par sa femme, Marie-Julienne, et sa fille Louise Jonot.

En juin 2010, en collaboration avec la municipalité de Rubelles, la communauté de commune Melun Val de Seine, l'association des Amis du Vieux Maincy, j'ai organisé une commémoration, en présence d'Agnès de Monfreid, fille de Marcel et petite-fille d'Henri et Lucie, et de son neveu Vincent de Monfreid, petit-fils de Marcel, venus sur les traces de leurs ancêtres.

© Lucien Varlet, 31 mars 2017

1. Archives Mollereau.

2. « L'ESCALADE », Grasset (1970), Xe et dernier tome de la série « l'Envers de l'Aventure », non réédité à ce jour.

3. Agendas de George-Daniel de Monfreid, © archives famille de Monfreid, copie de la Documentaion du Musée d'Orsay.

4. « Lettres de la mer Rouge » (2005), long métrage, réalisation : Eric Martin, Emmanuel Caussé ; scénario : Gilles Taurand ; d'après Henry de Monfreid ; co-production ARTE France, avec la participation de France 3 ; Prix Marcel Jullian, Les lauriers du Sénat.

5. « LETTRES D'ABYSSINIE » : Henry de Monfreid - Écrits d'aventurier - Tome 1, Flammarion (1999) ; « LETTRES DE LA MER ROUGE » : Henry de Monfreid - Écrits d'aventurier - Tome 2, Flammarion (2000) ; « AVENTURES EXTRAORDINAIRES Lettres d'Abyssinie - de la Mer rouge - et autres lieux » - (Henry de Monfreid), Arthaud (2007).

6. St-Omer : Saint-Omer-en-Chaussée (Oise) où se situait l'usine de la Société Laitière Maggi.

7. Caïffa : avant de commancer à travailler à la laiterie Maggi, henri a vendu du café au porte à porte pour la société « Au Planteur du Caïffa ».

8. Coeuret : nom de Lucie Dauvergne après son mariage avec un dénommé Coeuret.

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