Nangis : l'église du XIIIe, côté nord. |
Anciennement “ Nangiacus ”, cité en 1157 dans une bulle du pape Adrien IV.
Ancienne ville fortifiée.
Eglise Saint-Martin-et-Saint-Magne 13ème, 16ème et 18ème siècle·
Château d'origine 13ème, remanié fin 16ème et 19ème (mairie).
Théâtre de la bataille de Nangis (17 février 1814).
Halles métalliques 1900.
Pour les cours d'eau, voici ce que nous indique la monographie de l'instituteur de 1889 (*1) : Situé sur le plateau briard qui s'étend des berges de la Seine à la vallée de la Marne, Nangis n'est arrosé par aucun cours d'eau important. Dans quelques faibles dépressions coulent le rû des Tanneurs, le rû de Courtenain et le rû de la fontaine Bonval. Ces trois ruisseaux se réunissent au sud du territoire pour se perdre dans des gouffres situés près de Trévois.
Sur le plan d'Intendance (*2), on trouve plusieurs moulins :
Sur la monographie d'instituteur (*1), on ne trouve pas mention de laiterie mais de 350 vaches dont le lait est expédié à Paris...
Eglise de Rampillon © collections particuliers |
Mentionné au 12ème. Seigneurie de l'évêque de Sens, puis des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.
Le village est construit sur une butte. Il est bordé à l'ouest par le ru de Courtenain (bassin de l'Ancoeur) et à l'est par le ru d'Yvron (bassin de l'Yerres).
L'Eglise Saint Eliphe du 13ème siècle est située sur une butte qui domine la plaine de Brie. Construite en grès, son portail représentant le Jugement Dernier, ainsi qu'un très beau calendrier agricole, est remarquable.
Concernant les cours d'eau, voici ce que nous indique la monographie d'instituteur (*1) : La commune n'est traversée que par trois petits cours d'eau, à sec en été.
Cet étang n'existe plus depuis longtemps.
Le dit rû est alimenté par plusieurs sources. Il prend naissance sur le territoire de la commune de Vanvillé et se jette sur celui de la Croix-en-Brie dans l'Yvon, lequel grossit l'Yères qui se jette dans la Seine. Plusieurs fontaines le grossissent de leurs eaux avant de quitter le territoire de Rampillon. Les sources situées dans le lieu-dit l'Etang lui déversent toute l'année environ 300 mètres cubes d'eau par jour, ce qui n'empèche pas qu'il ne coule plus dès le mois de juillet.
Laiterie et lavoir de Rampillon © collections particuliers |
Sur le plan d'intendance (*2), on trouve un moulin à vent situé près de la route de Paris à Provins et Troyes, et près de l'étang cité juste avant, ainsi que la mention d'un moulin, tout près de ce qui semble être la sortie de cet étang. On peut imaginer, qu'à une époque ancienne, on ai créé cet étang, alimenté par au mmoins une source, celle de l'étang, et par l'eau de pluie, pour pouvoir entrainer un moulin à eau. Cela rappelle le moulin, situé près d'un étang à Villefermoy.
Sur le cadastre napoléonien (*3), figurent le champ de l'ancien moulin (plan B1) et le moulin de Bellevue (plan B2).
Sur des listes de documents d'archives, on trouve un moulin de Cernuise, vers 1600. La monographie de Vanvillé nous indique : Ce dernier quoique situé sur le territoire de Vanvillé, appartenait au fief de Cernuise, aujourd'hui ferme importante de Rampillon ; il existait encore en 1707.
La plaine agricole est parsemée de fermes, j'en citerais deux qui ont appartenu aux laiteries Jonot : Cernuise (Cermuise, Sernuise ou Sermuise), La Laiguerie (Lèguerie) ; ainsi qu'une ancienne ferme, devenue châlet et résidence secondaire d'Albert Jonot et de son gendre Léon Castanier (voir saga Jonot) : la Madeleine.
Il y eut aussi une laiterie dont je ne sais s'il y a eu un rapport avec ma famille citée juste avant. La monographie d'instituteur de 1889 (*1) nous indique : Quant au lait il n'est converti ni en fromage ni en beurre. Presque tout le lait provenant des vaches du pays est concentré à une laiterie installée sur une des sources dite de l'Etang de Rampillon. La production journalière s'en élève à 2500 litres qui sont chaque jour expédiés à Paris.
. D'après les recensements, à partir de 1886, le laitier s'appelait Camus et, vers 1900, dépendait des laiteries Lecomte...
Eglise de Fontains © Lucien V. (septembre 2007) |
Mentionné au 12ème. Eglise Saint-Jacques-le-Majeur (16ème) à la collation du chapitre de Sens.
Voici ce que nous indique la monographie d'instituteur (*1), au sujet des cours d'eau : Il est arrosé par de petits ruisseaux dont le cours est intermittent.
Ce sont : le rû des Vieilles Vignes qui le traverse du sud-est au nord-ouest ; le rû des Effervettes et le rû du Bois d'Orme qui forment la limite nord de la commune et la séparent de celles de Nangis.
Il existe, en outre un grand nombre de mares dont quelques unes tarissent en été, et quelques fontaines.
Sur le plan d'Intendance (*2) on trouve mention d'un moulin à vent à l'ouest du village, sans doute à l'emplacement du lieu-dit actuel le Vieux moulin
.
Sur le cadastre napoléonien (*3), on trouve aussi comme lieux-dits la butte du moulin
et le Menil
. Cetdernier, maison forte, est metionné en 1365.
Au sujet des laiterie, l'instituteur nous indique : Les vaches sont au nombre d'environ deux cents, formant une des principales richesses du pays.
Les principales races sont les races normande, flamande, hollandaise et même suisse.
Presque tout le lait est vendu à deux laiteries situées dans la commune et est dirigé vers la capitale. Aussi l'industrie du lait y est pour ainsi dire nulle et n'y fait-on presque pas de beurre ni de fromages.
Ancienne abbaye des moines de Villefermoy © collections particuliers |
Mentionné au 13ème. Seigneurie des comtes de Meaux, Bois-Boudran appartint aux Greffulhe au 19ème. Eglise à la collation de l'archevêque de Sens. Une partie de la forêt de Villefermy se situe sur le territoire de la commune.
Je n'ai pas trouvé de monographie (*1) pour cette commune.
Moulin de Villefermoy, moulin farinier (à eau) de M. Bouly, en l'an X (*4)
Cette paroisse [...] était située dans la Brie Française sur le petit ru d'Ancoeur.
M. Girault-Duluc possède [...] le moulin de Villefermoy, qui a un gouffre sous sa roue absorbant toute l'eau qui le fait tourner, et provenant des étangs qui sont au-dessus.
M. de Montenard, propriétaire [...] du moulin de Villefermoy et l'habitation de garde dite la Meunière. (*5)
En plus du moulin de Villefermoy, on trouve plusieurs lieux-dits en rapport avec les moulins, sur les plans d'Intendance (*2) et cadastre napoléonien (*3) : moulin et ferme de Villefermoy, la meunière, champ meunier, Près le moulin, les friches du moulin...
(*1) Pour l'exposition universelle de 1889 (et celle de 1900), les instituteurs ont été chargés de rédiger des monographies sur leurs communes. La plupart des monographies seine-et-marnaise de 1889 sont consultables sur le site des Archives départementales (archives.seine-et-marne.fr)
(*2) Les plans d'intendance (*2) sont les plans cadastraux des paroisses établis par Louis Bertier de Sauvigny, intendant de la Généralité de Paris de 1777 à 1789 pour établir une meilleure répartition de l'impôt. La plupart des plans d'intendance seine-et-marnais sont consultables sur le site des Archives départementales (archives.seine-et-marne.fr)
(*3) Les plans du cadastre napoléonien ont été établis au XIXème siècle. La plupart des plans du cadastre napoléonien seine-et-marnais sont consultables sur le site des Archives départementales (archives.seine-et-marne.fr)
(*4) État des moulins à farine de Seine-et-Marne en l'an X (A.N. F20 294) paru dans le bulletin Nº31 du C.G.H.S.M.
(*5) Essais historiques, statistiques, chronologiques, littéraires, administratifs, etc., sur le département de Seine et Marne : Canton de Mormant (A Melun, chez Michelin, imprimeur de la préfecture, éditeur. 1829 ; réédition Amatteis de 1982)